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Rupture amicale : pourquoi ça arrive et comment s’en remettre ?

  • Photo du rédacteur: psyncoenligne@gmail.com
    psyncoenligne@gmail.com
  • 17 mai
  • 3 min de lecture

Il est des liens que l’on pensait éternels, des complicités tissées au fil des années, des silences partagés, des regards qui en disent long. Et pourtant, un jour, quelque chose se brise.L’amitié, aussi précieuse soit-elle, n’est pas toujours faite pour durer.

Rompre une amitié peut être aussi douloureux, voire plus, qu’une séparation amoureuse. Parce que l’ami·e connaît nos blessures, nos failles, nos recoins les plus vulnérables. Parce qu’il ou elle faisait partie de notre quotidien, de notre histoire, parfois de notre identité.


Les principales raisons d’une rupture amicale

Les amitiés évoluent, comme nous. Certaines grandissent avec nous, d’autres deviennent étroites ou pesantes. Voici quelques causes fréquentes :

  • Une trahison ou une perte de confiance : une promesse non tenue, un secret trahi, un soutien absent au moment clé…

  • Un déséquilibre dans la relation : l’un donne beaucoup, l’autre prend sans jamais rendre. L’amitié repose sur la réciprocité.

  • Des valeurs devenues incompatibles : les chemins de vie divergent, les visions s’opposent.

  • Une accumulation de non-dits : à force de ravaler ce qui blesse, le lien se délite, jusqu’à devenir toxique.


Ce que la fin d’une amitié réveille en nous

Quand une amitié prend fin, elle peut déclencher un véritable tremblement intérieur.Cela réactive parfois des blessures enfouies : l’abandon, le rejet, le sentiment d’être incompris ou de ne jamais être assez.

On peut se sentir coupable, en colère, ou vide, comme si une part de nous s’était détachée.Il est important de reconnaître ces vagues émotionnelles sans les juger. Elles sont le signe que ce lien comptait. Et que, peut-être, il touche quelque chose de plus ancien.





Comment faire face à la fin d’une amitié ?

  1. Accueillir ce que l’on ressentTristesse, colère, déception… Ce sont les étapes normales d’un deuil relationnel.

  2. Exprimer sa douleurÀ la personne concernée, à un thérapeute, ou simplement dans un journal. Ce qui s’exprime ne s’imprime pas.

  3. Ne pas culpabiliserS’éloigner, c’est parfois se protéger. Ce n’est pas trahir, c’est poser une limite saine.

  4. Honorer le lien passéMême s’il se termine, il a été précieux. Se souvenir du bon apaise le cœur.

  5. Créer de nouveaux liensL’amitié n’est pas rare. Elle peut renaître ailleurs, autrement, parfois avec plus de justesse.


    Conclusion


    Mettre fin à une amitié, c’est parfois faire le choix courageux de se respecter. Ce n’est pas un échec, mais un ajustement nécessaire à son chemin de vie.

    Certains liens ne sont pas faits pour durer toujours, et pourtant, ils ont eu leur place, leur beauté, leur sens. Ce qui compte, ce n’est pas de maintenir à tout prix, mais de rester fidèle à soi, à ses besoins profonds, à ses élans vitaux.

    Traverser une rupture amicale, c’est aussi l’occasion de se redécouvrir, de grandir, de s’ouvrir à de nouvelles formes de lien — plus justes, plus nourrissantes.

    Et si cela reste difficile, sachez que vous n’êtes pas seul·e. Se faire accompagner, c’est prendre soin de son histoire, pour mieux écrire la suite.


Et si vous avez besoin d’aide pour y voir clair…

Certaines ruptures amicales réveillent des blessures anciennes, des schémas d’abandon ou de loyauté invisible. Elles viennent parfois rejouer des histoires plus profondes.

Si vous ressentez de la confusion, une douleur qui persiste ou des émotions intenses, un accompagnement thérapeutique peut vous aider à faire sens et à transformer cette épreuve en chemin de croissance.

Je vous reçois en consultation à Aix-en-Provence ou en visioconférence, avec une approche bienveillante, analytique et respectueuse de votre rythme.

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